Vous avez toujours voulu tout savoir sur la pêche à la sardine à Saint Gilles Croix de Vie ? Nous vous révélons 5 secrets sur l’histoire de la sardine, les techniques de pêche, la mise en conserve, la vie du port rythmée par les arrivées des bateaux…

Secret n°1

Saint Gilles croix de vie : la capitale de la sardine en france

Les eaux du territoire entre le nord de l’île d’Yeu et l’estuaire de la Vie offrent une qualité de planctons particuliers, qui favorise la bonne alimentation des sardines. Elles abondent entre les mois de mai et septembre. Cette situation exceptionnelle – mais aussi l’introduction par la communauté morisques au 17ème siècle de la pêche au filet droit – , ont fait de Saint Gilles Croix de Vie la capitale de la sardine en France.

Secret n°2

La sardine se pêche “en paire”

Les bateaux sardiniers partent à la pêche au chalut pélagique en bœuf chaque jour. Autrefois, c’étaient les Fous de Bassan (oiseaux marins) qui indiquaient aux pêcheurs la présence de bancs de sardines. Aujourd’hui, un écran guide les pêcheurs. Lorsqu’un banc est repéré à une profondeur située entre 10 et 20 mètres, la pêche est lancée. Les bateaux pêchent la sardine “en paire”, c’est à dire avec deux bateaux tirant un filet à la vitesse de 3 nœuds (5km/heure).

Secret n°3

LE Début des SARDINES EN CONSERVE

Au 18ème siècle, les sardines étaient conservées pressées dans des barriques avec du sel puis acheminées vers les villes intérieures ou régions lointaines. Ainsi pressées, elles subissaient une sorte de “confiserie” permettant une longue conservation. En 1810, Nicolas Appert invente la stérilisation à la chaleur. Les sardines déposées dans de l’huile d’olive sont alors mises en boîtes métalliques puis stérilisées.

Secret n°4

UN PORT qui s’anime au rythme de la pêche

Dans les ports de Saint-Gilles et de Croix-de-Vie, les quais étaient autrefois très animés. Il y avait les “ramandeuses” qui réparaient les filets, mais aussi le va-et-vient des pêcheurs dans les chais pour réparer les outils et le matériel, à la Criée et dans les conserveries installées sur le port. En 1888, il existait 13 conserveries sur le secteur. Lorsque les bateaux revenaient de la pêche, chaque conserverie faisait fonctionner les sonneries pour appeler les ouvrières. Ainsi était rythmé le quotidien des gens de Saint-Gilles-Croix de Vie.

Secret n°5

Des sardines au “label rouge”

Le Label Rouge répond à un cahier des charges très rigoureux : la préparation des sardines se fait à l’ancienne, entièrement à la main. Elles doivent avoir une chair moelleuse, de couleur blanche-crème à rosée, et leur ventre doit être argenté. Le délai entre la pêche et le débarquement ne doit pas être supérieur à 12h, et le délai entre la pêche et la réception à la conserverie ne peut pas excéder 24h. Sur chaque boîte, sont inscrits la date de pêche et le nom du chalutier.